La souveraineté numérique passe aussi par la sobriété

Pour un pays, le recours à des infrastructures numériques basées sur des plates-formes informatiques en nuage étrangères (« cloud »), questionne sa capacité à assurer sa souveraineté numérique et le fragilise. En étant contrôlée par des acteurs émanant de superpuissances, la non-maîtrise d’infrastructures numériques essentielles à son bon fonctionnement, à sa stabilité et à son économie, est synonyme de mise sous tutelle et de perte de contrôle de ses territoires numériques. Ainsi, il subit une forme de colonialisme numérique.
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